vendredi 29 juin 2012

News : Neuro-imagerie et autisme

La neuro-imagerie permettrait une détection précoce de l'autisme

"Selon une nouvelle étude, on pourrait observer dès l'âge de six mois des différences importantes dans le développement cérébral de nourrissons qui présentent un risque élevé d'autisme et seront atteints de ce trouble du développement.

Les constatations publiées dans l'American Journal of Psychiatry révèlent que le développement cérébral anormal est décelable durant la première année d'un nourrisson, soit avant l'apparition de symptômes d'autisme.
L'autisme est généralement diagnostiqué vers l'âge de deux ou trois ans.

La possibilité de poser un diagnostic précoce est déterminante pour les chercheurs, puisqu'elle permet une intervention rapide permettant d'atténuer les problèmes de communication, d'interaction sociale et de comportement des autistes.
« Notre équipe internationale de chercheurs a pu détecter, dès l'âge de six mois, des différences dans le câblage du cerveau chez des enfants plus tard atteints d'autisme. La différence entre des nourrissons présentant un risque élevé, qui sont ensuite devenus autistes, et d'autres, qui ne le sont pas devenus, résidait dans l'organisation de la substance blanche - ces faisceaux de fibres qui relient des régions du cerveau », a expliqué Alan Evans, chercheur et professeur à l'Institut et hôpital neurologiques de l'Université McGill à Montréal.

Les chercheurs ont suivi 92 nourrissons de six mois à deux ans qui avaient tous une soeur ou un frère aîné atteint d'autisme, présentant donc un risque élevé d'être atteints eux aussi.
Chaque nourrisson a passé un type spécial d'examen par imagerie par résonance magnétique (IRM) à six mois, ainsi qu'une évaluation comportementale à 24 mois. La plupart ont aussi passé des examens additionnels de neuro-imagerie à 12 ou à 24 mois, ou aux deux âges.
À 24 mois, 30 % des nourrissons participant à l'étude ont reçu un diagnostic d'autisme. L'organisation de la substance blanche dans 12 des 15 cas examinés différait considérablement chez les nourrissons devenus autistes et ceux qui ne le sont pas devenus.

L'étude caractérise les changements dynamiques du cerveau et du comportement liés à l'âge qui sont typiques de l'autisme, des connaissances essentielles à la création de ressources d'aide aux enfants autistes et à leurs proches."

Date : 27 juin 2012

jeudi 28 juin 2012

Sortie de livre : L'enfant et les jeux dangereux

L'enfant et les jeux dangereux : jeux post-traumiques et pratiques dangereuses

Présentation de l'ouvrage : "Dans les cours de récréation comme dans l’espace privé des domiciles, des « jeux » qui n’en sont pas, se pratiquent seuls ou à plusieurs. Certains sont plus médiatisés comme les jeux d'asphyxie, d’autres sont tous aussi importants comme les jeux d’agression ou les jeux de mort.
Ces pratiques dangereuses restent peu connues et leur dimension traumatique n’est que rarement prise en compte. Par ailleurs, d’autres « jeux » étranges peuvent être constatés : il s’agit de jeux traumatiques, traces de la blessure psychique subie par des enfants victimes d’événements traumatiques.
Face à ces « jeux », les adultes, parents et professionnels sont souvent désemparés pour savoir comment réagir. Cet ouvrage écrit par une professionnelle intervenant régulièrement sur ce sujet, a pour objectif d’informer parents et professionnels, sur la réalité de ces pratiques dangereuses et jeux traumatiques et d’apporter des pistes de réflexions pour une prise en charge adaptée"

Auteure : Hélène Romano
Edition : Dunod
Date de parution : mai 2012

mardi 26 juin 2012

Sortie de magazine : Déclic N°148


A l'occasion de ce numéro, le magazine Déclic de juillet/août aborde entre autres sujets, la notion du plaisir lié au moment des repas. De quoi donner des nombreuses idées pour aider l'enfant à "aimer" manger...
A ne pas rater aussi : l'article sur la préparation au CP, très intéressant.

Téléchargement du sommaire : http://www.magazine-declic.com/images/stories/librairie/pdf/sommaire-declic-148.pdf



lundi 25 juin 2012

News : Inauguration du nouveau centre pour personnes trisomiques à Rabat (Maroc)

Nouveau Centre pour les personnes trisomiques à Rabat

Ce centre a été inauguré vendredi à Rabat par SAR le Prince Moulay Rachid, président d'honneur de l'Association marocaine de soutien et d'aide aux personnes trisomiques (AMSAT). C'est un nouvel accomplissement de l'Initiative nationale pour le développement humain, a souligné la ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Bassima Hakkaoui.

Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'inauguration, Hakkaoui a indiqué que la nouvelle structure s'ajoute aux projets de soutien aux personnes en situation de handicap menés par l'INDH, estimant que cette initiative a érigé le Maroc en modèle dans le domaine de l'action sociale, grâce aux réalisations accomplies au profit des catégories vulnérables de la société.

De son côté, le président de l'Association marocaine de soutien et d'aide aux personnes trisomiques (AMSAT), Najib Amor a souligné, dans une déclaration à la MAP, que l'inauguration par SAR le Prince Moulay Rachid de cet établissement vient couronner une trentaine d'années d'action soutenue pour le bien-être des personnes trisomiques et de leurs familles.

Cette action, a-t-il expliqué, vise essentiellement à mettre en œuvre des projets d'intégration de ces personnes, en partenariat avec leurs familles, afin de leur permettre de mener une vie ordinaire et d'être parfaitement intégrés dans le milieu socioprofessionnel.
La prise en charge des bénéficiaires est assurée par une équipe pluridisciplinaire qui compte une trentaine de personnes, dont des éducateurs, des kinésithérapeutes et des orthophonistes, en plus de médecins bénévoles assurant la prise en charge des dysfonctionnements organiques liés à la trisomie, a précisé Amor.

Il a fait savoir, par ailleurs, que des centres similaires pour personnes trisomiques seront mis en place dans d'autres villes du Royaume, en tirant profit de l'expertise acquise par le Centre de Rabat qui dispose de partenariats avec plusieurs associations étrangères actives en la matière.

Le centre, qui porte le nom de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, prend en charge les personnes trisomiques issues principalement des milieux défavorisés, de la naissance à l'âge adulte, auxquelles il offre des services de rééducation paramédicale, d'accompagnement psychologique et socio-éducatif et de formation socio-professionnelle.
Cette structure, d'une superficie de 1.000 m², accueille 300 bénéficiaires, suivis en rééducation, et une cinquantaine au niveau des ateliers de formation dans les métiers de la cuisine et du jardinage, en plus d'un atelier d'art plastique.

Reconnue d'utilité publique, l'AMSAT œuvre, depuis sa naissance en 1981, à l'intégration socioprofessionnelle des personnes trisomiques.

Source : http://www.lematin.ma/express/-Nouveau-centre-pour-trisomiques_-Un-nouvel-accomplissement-de-l-INDH/168180.html

jeudi 21 juin 2012

News : "C'est pas sorcier" au CERENE

Vous connaissez tous et toutes l'équipe de choc de Jami et ses lunettes terribles, Fred et son humour et Sophie la brune de l'émission "C'est pas sorcier" et aussi leur gros camion blanc qui sillonne les routes. 


Le 24 juin 2012, Fred se rend au CERENE dans le 17ème arrondissement de Paris et qui accueille exclusivement des enfants atteints de troubles « dys » en très grande difficulté. 






" Ils ont du mal à lire, à écrire, à compter, à coordonner leurs gestes ou encore à s’exprimer de manière cohérente. Nous nous intéressons aujourd’hui aux enfants atteints de ce que l’on appelle les « troubles dys ». 

Qu’il s’agisse de dyslexie, de dyspraxie, de dysphasie, de dyscalculie, de dysorthographie, ils seraient en France entre 10 et 15% à souffrir de tels troubles de l’apprentissage. Des handicaps invisibles, qui peuvent aboutir à un échec scolaire massif et à une grande souffrance morale s’ils ne sont pas bien pris en charge.

Pour comprendre à quel point ces troubles occupent une place importante dans la vie des enfants qui en sont atteints, Fred va rencontrer de jeunes patients et les adultes impliqués dans leur accompagnement. Aux côtés du neuropsychologue Hervé Glasel, Fred découvre comment établir un diagnostic précis – étape essentielle pour accompagner au mieux les jeunes patients. 

Jamy, lui, va installer son laboratoire au Neurospin, un centre de référence en imagerie cérébrale près de Paris, où l’on étudie notamment le fonctionnement du cerveau des personnes « dys »."



Sources : 


http://www.cerene-education.fr/historique-des-conferences/67-fr3-qc-pas-sorcierq-reportage-sur-le-cerene


http://c-est-pas-sorcier.france3.fr/?page=emission&id_article=1891

mardi 19 juin 2012

Sortie de matériel : Rééducation de la dyslexie - Les confusions visuelles

 Rééducation de la dyslexie - Les confusions visuelles


Présentation du matériel :
Cet ouvrage propose un programme de rééducation des dyslexies liées à un trouble de l'organisation spatiale et du schéma corporel. Il propose de nombreux exercices : certains portent sur le schéma corporel et l'orientation spatiale (montrer sa main droite, finir le dessin d'un bonhomme...), d'autres sur la discrimination visuelle et l'orientation spatiale (relier ou désigner des symboles identiques) et sur la lecture de signe écrit (remplacer le signe par un mot et constituer une phrase).
Pour finir, les derniers exercices permettent de comparer, différencier et travailler les graphies et les confusions : p/q, b/d, p/b, f/t, u/n, ou/on, au/an, eu/en, gu/gn, o/a, c/s et g/j (désignation, association, classement, etc.).


Auteure : Catherine Mazade
Edition : Mot à Mot
Date de parution : 15 juin 2012


lundi 18 juin 2012

News : Résodys, 10 ans de travail en réseau

10 ans de travail en réseau

"Résodys oeuvre à améliorer la détection et la prise en charge des troubles spécifiquesde l'apprentissage. Hier à Aix, l'association régionale a fait le point sur dix ans d'activité
On revient de loin, à en croire Michel Habib, neurologue à La Timone et président de l'association Résodys."Il y a moins de dix ans, on croisait encore des gens qui, dans le milieu enseignant, nous disaient 'Moi, la dyslexie, j'y crois pas !', comme si on parlait d'une religion ou si on devait croire ou pas à la grippe…"
L'opinion n'était, fort heureusement, pas majoritaire à l'école et, en dix années d'existence, Résodys s'est de toute façon employé à lui tordre le cou.
Dyslexie (difficulté à comprendre et apprendre l'écriture), dysphasie (dysfonctionnement dans la pratique du langage oral), dyspraxie (mauvaise maîtrise des gestes du quotidien comme de l'acte d'écrire), dyscalculie (troubles du calcul)… "Ce sont bien des pathologies, martèle Michel Habib, et qui n'ont pas de lien direct avec l'intelligence de la personne qui en souffre. Ce sont des enfants normalement intelligents, voire parfois surdoués, mais qui ont des difficultés d'apprentissage et qui se retrouvent souvent en échec scolaire", poursuit le neurologue. Le système cognitif d'un enfant, "c'est un puzzle, chaque pièce étant dépositaire d'un aspect de l'intelligence. Dans les troubles dys, l'un de ces modules, la lecture, le langage…, dysfonctionne".
"Environ 10 % d'une génération d'élèves souffriraient de "troubles dys", "dont 2 % relèvent du handicap" (donc ayant droit à des aides particulières, à la présence d'un auxiliaire de vie scolaire en classe...). Le premier travail de Résodys a donc été de mieux comprendre ces troubles de l'apprentissage et de monter un réseau pluridisciplinaire à même de faire partager la connaissance des "dys".
Neurologues, neuropsy, orthophonistes, ergothérapeutes, mais aussi tous ceux qui sont, en premier lieu, au contact des enfants : les médecins pédiatres et généralistes, les enseignants, la médecine scolaire…"Cette collaboration avec l'Éducation nationale est prépondérante pour nous", assure Michel Habib. C'est à l'école qu'on peut repérer "un enfant qui n'arrive pas à apprendre à lire alors qu'en apparence, il a tout pour". Le maître ou la maîtresse n'est, certes, "pas là pour poser le diagnostic" mais il peut s'appuyer sur sa connaissance des apprentissages pour "repérer les enfants qui ont potentiellement un problème".
Pour épauler ce rôle de détection, Résodys et l'Éducation nationale travaillent de conserve à la mise au point d'un outil prédictif, baptisé Reper-CE1. Exercices correspondants aux acquis normaux par tranche d'âges, questionnaire sur le comportement en classe, sur la mémoire, l'attention, le langage, la lecture et l'écriture : "On a utilisé ce test sur plus de mille élèves, on a reçu, médicalement pour le coup, les enfants repérés par l'outil et on est arrivé à peu près à 85 % de bons repérages."
Et ces progrès dans la détection ne se font pas uniquement pour la beauté de la science : "Un enfant pris en charge à temps, ça peut changer du tout au tout, explique le Pr. Habib. Dans un milieu suffisamment stimulant, il a toutes les chances d'avoir une scolarité identique à celle d'enfants de même intelligence mais non dyslexiques." "

jeudi 14 juin 2012

News : orthophonie et outils technologiques de compensation du langage écrit

 Je vous invite à découvrir ce site fort instructif alliant langage écrit, orthophonie et aides technologiques. 



"Ce site est consacré aux outils technologiques pour la compensation de la lecture et de la transcription. Il s'adresse aux orthophonistes mais aussi à d'autres personnes concernées par ces troubles recherchant des informations sur ces nouvelles technologies. Ce site est voué à évoluer dans le temps, il est ouvert aux améliorations techniques et théoriques, ainsi qu'à toute suggestion, remarque, questionnement extérieurs. L'objectif est d'apporter une aide supplémentaire à une réflexion propre au sens clinique de chaque orthophoniste (et/ou au sens critique de parents, d'autres professionnels).

Certains enfants avec un trouble du langage écrit sont en situation de handicap scolaire et un matériel spécifique adapté peut représenter un moyen de suppléance intéressant.

Une demande croissante en informations de la part de ces professionnels du langage est en effet constatée, face à une multiplication des solutions proposées et de mieux en mieux adaptées aux besoins de ces enfants.

Aujourd'hui, l'utilisation de l'outil informatique s'est généralisée. Les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sont utilisées au domicile, à l'école, lors des études supérieures et dans le monde professionnel. Ce sont des outils indispensables dans la société d'aujourd'hui.

Mais leur utilisation peut apporter une aide importante à des enfants atteints de trouble du langage écrit ; en y intégrant des logiciels spécifiques préconisés avec soin, dont leur utilisation aura étéentraînée et accompagnée. L'objectif est de leur permettre un meilleur accès aux apprentissages, une poursuite de leur scolarité, ces outils représentant également un atout pour leur avenir.

Aussi, l'acquisition de ces outils peut s'inscrire dans le cadre d'une demande de Matériel Pédagogique Adapté (MPA), auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, pour une compensation duhandicap en classe.

Dans le cadre d'un mémoire d'Orthophonie, une enquête a été réalisée auprès de parents d'enfants utilisant ces aides et d'ergothérapeutes. Tous déplorent le manque de soutien des orthophonistes dans ce type de projet.
Une enquête a également été réalisée auprès des orthophonistes. La grande majorité manifeste un manque d'informations important, empêchant en grande partie leur implication dans ce type de prise en charge."



Merci aux auteurs de regrouper toutes ces informations !


mercredi 13 juin 2012

A (re)découvrir : un livre qui explique la surdité à l'enfant

"C'est quoi la surdité?"

http://auditionecoute33.fr/ vous invite à (re)découvrir, par le biais de ce petit livre très intéressant paru en 2008, ce qu'est la surdité et surtout comment on peut l'expliquer aux enfants qui en sont atteints ou non.


Explications, anatomie, types de surdités, examens, communication, langue des signes, appareillages, professionnels, école...Tout y est pour faire passer l'information de manière simple, concrète et précise.


A télécharger sur http://www.acfos.org/publication/autresp/cestquoilasurdite.pdf

mardi 12 juin 2012

News : Dyslexie et écartement des caractères


"Une solution miracle pour les dyslexiques?"


A lire cet article de Chloé Durand-Parenti paru sur http://www.lepoint.fr concernant l'utilité d'augmenter l'écartement entre les lettres d'un mot et entre chaque mot afin d'aider à la lecture d'un texte par les personnes présentant une dyslexie.
"Et s'il existait un moyen simple, concret et facile à mettre en oeuvre pour aider les enfants dyslexiques dans l'apprentissage de la lecture... Trop beau pour être vrai ? Peut-être pas. Une équipe franco-italienne de chercheurs, conduite par Johannes Ziegler, du laboratoire CNRS de psychologie cognitive de l'université d'Aix-Marseille, et par Marco Zorzi, de l'université de Padoue en Italie, pense avoir mis la main sur une solution efficace : leur fournir des textes où l'espacement entre chaque lettre et chaque mot aurait été accru.
Selon les résultats de leurs travaux publiés cette semaine dans la prestigieuse revue scientifique Proceedings of the National Academy of Science (PNAS), cette astuce leur permettrait de lire, en moyenne, 20 % plus vite tout en faisant deux fois moins d'erreurs ! Un moyen d'éviter que les exercices de lecture, rendus particulièrement fastidieux par ce trouble de l'apprentissage, ne tournent au cauchemar, conduisant finalement l'enfant à s'enfermer dans ses difficultés.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur un phénomène jusqu'ici peu pris en compte dans l'accompagnement des enfants dyslexiques : l'encombrement perceptif, qui rend une lettre (ou un mot) plus difficile à identifier lorsqu'elle (ou il) se trouve à proximité d'autres caractères. Une sorte d'interférence visuelle qui affecte chacun d'entre nous à des degrés divers, mais disparaît progressivement avec l'habitude de la lecture. Or il semble bien que les enfants dyslexiques y soient nettement plus sensibles.

Déterminer l'écartement optimal 

Afin de vérifier cette intuition, l'équipe a procédé à une petite expérience à laquelle ont participé 94 enfants dyslexiques, 40 Français et 54 Italiens, âgés de 8 à 14 ans. Chacun d'entre eux a dû lire 24 phrases dactylographiées avec un espacement normal ou large. Résultats : l'espacement maximal leur faisait instantanément faire des progrès ! De quoi les encourager à s'exercer davantage et donc à réduire peu à peu l'impact de l'encombrement perceptif sur eux. Une excellente nouvelle lorsque l'on sait qu'en France, en moyenne, près d'un enfant par classe souffre de dyslexie, soit environ 5 % d'entre eux.
Forte de ces résultats, l'équipe franco-italienne a désormais entrepris de définir l'écartement optimal pour aider ces bambins. Avec l'aide d'un ingénieur du CNRS, Stéphane Dufau, les scientifiques ont mis au point une application iPad gratuite destinée à mener une expérimentation à grande échelle. Parents et enfants y sont invités à déterminer l'espacement qui leur procure le plus grand confort de lecture. À tester en famille pour contribuer à la science..."
A voir également une vidéo présentant l'application de cette procédure sur iPad : http://www.lepoint.fr/science/une-solution-miracle-pour-les-dyslexiques-07-06-2012-1470523_25.php
Date : 06/06/2012

lundi 11 juin 2012

Sortie ANAE : langage écrit et nouveaux supports de communication

Sortie prévue en juin du numéro 118 intitulé 

"Le langage écrit et ses troubles : apport des nouveaux supports de communication"


Ce numéro est coordonné par A. Simoës-Perlant.

Pour ma part, j'attends de lire avec impatience les dossiers portant sur les SMS...autant de patients, autant de téléphones portables et autant de compétences à taper plus vite que l'éclair des mots somme toute pas toujours compréhensibles sur un mini-clavier...des mots qui, si on n'a pas la clé pour les déchiffrer, nous laissent parfois pantois...

N°118 - Juin 2012 - Vol.24 - Tome III

jeudi 7 juin 2012

Sortie de livre : Les jumeaux

Les jumeaux



"Mine de rien, quand on a un jumeau, c'est toute une aventure de trouver sa propre place.
Mais quand on y arrive, c'est si bien d'être différent et si proche à la fois."

Auteur : Catherine Dolto, illustration Frédérick Mansot  
Edition : Gallimard Jeunesse http://www.gallimard-jeunesse.fr
Nouvelle édition en 2012

mercredi 6 juin 2012

News : Art pictural et dysphasie (Algérie)


Exposition picturale au Club des journalistes : Attention jeunes talents !



"A l’occasion de la journée internationale de l’enfant, le Club des journalistes de la maison de la presse Tahar Djaout, a abrité, hier, une exposition –vente picturale d’enfants, sous les auspices de l’association Adwa.

C’est un air de fête et de  « kermesse » régnait au Club des journalistes, récemment inauguré. Et pour cause ! Le patio et la l’intérieur du club étaient emplis de rires et sourires d’enfants « dissipés ». Et ce, dans une récréation extrascolaire. Ils ont entre 6 et 16 ans. Ce sont les élèves de l’association et l’Ecole Adwa( Avenir Dysphasie-troubles sévères et durables du langage chez l’enfant-wilaya d’Alger).
C’est de la graine de « stars » ayant du talent à revendre. Une galerie d’art pas du tout, sans jeu de mots, mineur. Des productions révélant un trait et voire une dextérité d’une grande faîcheur. La beauté de la candeur juvénile. Nesrine est la preuve patente d’une future grande artiste peintre. Elle peint et dépeint des tableaux animaliers, floraux ou encore de l’abstrait. Et ce, de par un compromis entre calligraphie et empâtement recherché.
Les pouvoirs publics interpellés
 «  J’adore les animaux, les fleurs et le style abstrait. ». Nous confiera Nesrine toute souriante. Une très belle leçon d’espoir, courage et d’humanisme dispensée par tous ces enfants créatifs à l’endroit des…adultes. Ce qui est méritoire chez l’association Adwa, c’est que c’est travail collectif de proximité et de profondeur effectué par une équipe pluridisciplinaire.
«  A travers cette exposition picturale des enfants, nous saisissons l’occasion d’informer et briser le tabou de la dysphasie par rapport aux parents  et par conséquent, interpeller les pouvoirs publics. Car nous ne sommes pas soutenus.
Nous ne bénéficions d’aucune aide ou autre assistance du ministère de tutelle , celui de la Solidarité et la wilaya d’Alger. Ce sont les parents qui subviennent aux charges des enfants. La seule aide, elle est bénévole ou mécène par des gens sensibilisés ou encore des âmes charitables. Il faut souligne que notre établissement est fréquenté par 46 élèves. Nous sollicitons une éventuelle aide pour aspirer à mieux et ce, comme une association médicale comme le stipule l’agrément. Le droit fondamental de l’enfant est le savoir et la santé,  en tant qu’être humain…» indiquera Mme Cherfaoui Nouara, Directrice de l’Ecole et assocation Adwa. Alors, attention jeunes talents !

mardi 5 juin 2012

Sortie de livre : Cognition sociale et neuropsychologie

Cognition sociale et neuropsychologie


RÉSUMÉ
La cognition sociale renvoie à l’ensemble des aptitudes et expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains individuels ou en groupe. Elle implique l’acquisition de savoirs sociaux, la perception et le traitement des signaux sociaux ainsi que la représentation des états mentaux d’autrui. 

L’intérêt des neuropsychologues pour la cognition sociale est récent, la neuropsychologie cognitive ayant longtemps dominé les recherches. Néanmoins, on perçoit bien, aujourd’hui, les limites d’une approche strictement cognitive des patients porteurs de lésions cérébrales. Cette approche, certes intéressante et indispensable, ne suffit pas pour rendre compte de l’ensemble des phénomènes qui peuvent être observés dans le quotidien des patients neurologiques, en particulier au plan comportemental et interactionnel. 

L’objectif de cet ouvrage, issu du premier forum thématique annuel de la Société de Neuropsychologie de Langue Française consacré à la cognition sociale, vise à refléter cette évolution, notamment dans son chapitre introductif. Les domaines de la cognition sociale développés dans les chapitres suivants sont les émotions et leur régulation, la théorie de l’esprit, l’empathie, la pragmatique, la conscience morale et les jugements moraux et conventionnels ainsi que les liens entre mémoire et processus socio-émotionnels. Une place importante est faite à la présentation des aspects théoriques et cliniques, ainsi qu’à quelques outils et pistes utiles à l’évaluation et la prise en charge des troubles de la cognition sociale. 

Cet ouvrage intéressera les cliniciens quotidiennement confrontés aux déficits neuropsychologiques affectant les habiletés en cognition sociale chez l’enfant, l’adulte ou le sujet âgé. Il constituera également une référence utile pour les chercheurs et étudiants soucieux d’être au fait des données de la littérature sur la cognition sociale en neuropsychologie. 

Auteurs : Sous la direction de Philippe Allain, Ghislaine Aubin & Didier Le Gall
Edition : Solal
Parution : mai 2012

lundi 4 juin 2012

News : Allo Dysphasie ?

Allo Dysphasie voit le jour !


Voilà le numéro vert  : 0800 746 507              

Les heures actuelles d'écoute sont  : le mardi et le Jeudi de 10h30 à 14h30.
Son objectif : l'écoute et le conseil aux personnes concernées, pour elles et pour leur proche, par les troubles du langage oral appelés Dysphasies.




Dommage qu'on n'en sache pas plus sur qui sont les personnes qui répondent au téléphone : orthophonistes, parents, médecins...?


vendredi 1 juin 2012

Vidéo : Les troubles du langage oral chez les jeunes enfants


Les troubles du langage chez les jeunes enfants


Ce jeudi 31 mai, l'émission RTL+ a évoqué "les troubles du langage chez les jeunes enfants".


Au moment du bilan de santé à trente mois réalisé dans les structures de l'ONE, seuls 50% des jeunes enfants n'ont aucun retard de langage. 
Quelles sont les raisons de ces retards ?  La façon dont les parents communiquent avec leur enfant exerce-t-elle une influence majeure sur leur développement du langage ? 
Quels conseils peut-on donner aux parents pour qu’ils stimulent mieux leur enfant ?  Le fait de mettre son enfant dans un milieu d’accueil favorise-t-il le développement psychomoteur du langage ? 
Quelles sont les étapes successives du développement "normal" du langage ?  Tout retard du langage doit-il entraîner systématiquement un test auditif, quel que soit l’âge de l’enfant ? 

Benoit Duthoo a abordé vos questions et réactions en compagnie de ses invités en plateau ce jeudi 31 mai sur RTL-TVI.


A voir cette vidéo issue du site http://www.rtl.be/info/magazinesdelaredaction/rtlplus/881788/les-troubles-du-langage-chez-les-jeunes-enfants-vos-questions-et-reactions